L’ombre
d’Ararat
~
Les
clefs
du
pouvoir
Thomas
Harlan
Critique
Le
livre
Des allées sombres
de Subure aux remparts assiégés de Constantinople, des déserts de
Palestine aux pentes du mont Ararat, deux mondes s’affrontent.
Les armées des deux
Empires Romains, celui de l’Ouest et celui de l’Est, affrontent celles
de la Grande Perse. Les mages jettent leurs sorts, les généraux tirent
leurs plans, les morts sortent de leur tombe.
Maxian Atreus, frère
de l’Empereur d’Occident et guérisseur, découvre qu’un sort
monstrueux a été jeté sur l’Empire, un sort qui conduit Rome à sa
perte. Mais pourra t’il à temps en trouver les racines ?
La
belle Thyatis, fille adoptive d’une riche patricienne, entraînée
depuis son enfance pour devenir une arme invincible, est chargée d’une
mission impossible par delà les mers et les continents, face à des
puissances maléfiques elle doit mener ses hommes jusqu’au bout de leurs
forces.
Tous vont devoir se
dépasser, se transformer en héros, pour l’Empire, pour leurs Dieux, et
pour sauver leur propre vie.
L’histoire
de l’Empire romain, s’il n’avait pas chu et si science et magie
avaient fait jeu égal, dans une antiquité revisitée où l’on croisera
Jules César ressuscité mais toujours vert, des monstres d’Europe
centrale, construits de morceaux humains ou avides de sang, des cathares
massacrés par l’Empire, des magiciens qui jettent le feu… Le début
d’une grande saga.
L’époque
Aux environs de ce
qui serait l’an 600 après Jésus Christ, mais dans un monde où le
Christianisme ne s’est pas développé. Les deux empereurs, celui de
l’Ouest (Rome) et celui de l’Est (Constantinople), s’allient pour
suivre les traces d’Alexandre le Grand et envahir la grande Perse.
Le Grande Perse,
c’est celle de l’empire Sassanide, lointain successeur de l’empire
Achéménide, qui s’étendit
autrefois de l’Inde au Nil et du Yémen au Caucase. L’ascension des
Sassanides date du début du III ème siècle après Jésus Christ. Leur
histoire est parcourue d’affrontements et d’alliances avec l’empire
Byzantin dont Constantinople était la capitale.
La période précise
décrite dans L’Ombre d’Ararat
est celle des derniers feux de cette Grande Perse, tandis que les
Sassanides profitaient de l’assassinat de l’Empereur byzantin Maurice
pour reprendre leurs attaques contre un empire déstabilisé.
En quelques années,
Antioche, Jérusalem et Alexandrie étaient conquises et l'armée
Sassanide était aux portes de Constantinople, sur les rives du Bosphore.
L'empire Achéménide semblait alors restauré, mais provisoirement. Le
nouvel empereur byzantin, Héraclius, reprenait l'offensive. Partant de la
rive orientale de la Mer noire, il envahissait le cœur de l'Iran. Puis,
en 628, il s'avançait vers la Mésopotamie.
Thomas
Harlan et l’Histoire
Si l’empire
Sassanide est assez peu connu, il a quelque chose de culte pour tous les
fanatiques des jeux de guerre et de stratégie, tout comme l’empire
d’Alexandre et l’empire Romain.
Pour inventer un
monde cohérent, Harlan prolonge le pouvoir de Rome, annule le développement
du Christianisme, crée de nouvelles dynasties, brode sur des religions
existantes. Il jongle avec le réel, réinvente les grandes batailles,
nous fait côtoyer des grands hommes de ce siècle et de quelques autres.
Il y a Jules César,
rappelé d’entre les morts pour servir Rome. Harlan en fait un deuxième
rôle époustouflant, un mort vivant encore très vert qui préfère
courir les jupons dans les allées de Rome plutôt que de ressasser son
pouvoir passé et son assassinat.
Il y a un Mohammed,
homme du désert, aventurier et marchand, mais aussi homme de pouvoir et
philosophe, qui pourrait bien dans un autre univers avoir été le prophète
d’un dieu unique.
Il y aura Alexandre
le Grand, appelé à la rescousse, pour sauver les Empires de l’Est et
de l’Ouest et lutter contre la magie qui les mine.
Science
et magie
L’une des réussites
de Thomas Harlan est d’avoir réussi à créer un univers mêlant magie
et science, ou même faisant de la magie une science : d’un curieux
appareil qui ressemble à une version magique de la télévision
d’aujourd’hui, à de bien curieuses machines volantes, qui vont de créatures
vivantes ayant tout du dragon, à des êtres construits de toutes pièces,
comme de véritables engins mécaniques.
Mais ne dévoilons
pas quelques unes des merveilles qui sont au cœur du Tome II de cette
saga. Le Tome I contient bien assez de scènes et d’êtres magiques. Il
y a ces morts ramenés à la vie au cours de cérémonies secrètes, de
curieux personnages précurseurs du monstre de Frankenstein, un magicien
Perse qui s’enfuit en volant, un adolescent engagé par force dans les légions
romaines et qui apprend peu à peu l’étendue de ses dons de jeteur de
feu, des écoles de magie qui forment leurs élèves sur les rives du
Nil…
Héros
et héroïnes
Une autre des réussites
de Thomas Harlan est d’avoir mis en scène une foule de personnages
convaincants et passionnants, premiers comme seconds rôles.
Elève d’une école égyptienne
de magie, Dwyrin Mac Donald est envoyé par ses maîtres pour rejoindre la
légion des thaumaturges, la IIIème Ars Magica et répondre à la levée
de troupes de l’empire Romain.
Plus
jeune frère de l’Empereur de l’Ouest, Maxian Atreus est guérisseur
et se tient à l’écart du pouvoir militaire et administratif que
manient ses frères aînés. Il découvre qu’un sort a été jeté sur
l’empire, un sort qui devra être détruit pour que Rome puisse survivre.
Fille
adoptive d’une riche patricienne, la belle Thyatis a été entraînée
depuis son enfance pour devenir une arme invincible. Une mission
impossible la conduit avec ses hommes par delà les mers et les
continents, face à des puissances maléfiques.
Ahmet, prêtre /
sorcier égyptien, enseignant dans l’école de magie où étudiait
Dwyrin, et qui croise Mohammed dans le désert, pour trouver ensuite
l’amour dans les bras d’une très belle reine.
Du
super cinémascope
Enfin, tous les
critiques américains ont souligné la qualité cinématographique du
texte de Thomas Harlan. L’Ombre d’Ararat est un véritable roman à
grand spectacle, avec de nombreux héros, des figurants par milliers, des
paysages inoubliables, des effets spéciaux incomparables.
L’auteur
Ses
origines
Thomas Harlan est né
le 25 Février 1964 à Tucson, Arizona et y a été élevé.
Il n’a que trente
cinq ans et beaucoup de passions dans sa vie.
Il a été élevé
dans une ambiance riche en littérature fantastique de notre temps. On lui
a lu le seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien lorsqu’il était enfant,
et ce texte reste l’un de ses favoris. Sa lecture à voix haute dans le
cercle de famille ou parmi des amis est quelque chose qu’il conseille à
chacun (« commencez en automne, quand frodo commence son périple,
et si vous continuez, au fil des mois, les saisons passeront pour vous
comme pour les personnages »).
Sa mère est archéo-botaniste
et son père dendro-chronologiste (toutes occupations ayant rapport avec
l’âge et l’antiquité des plantes et des arbres).
La
passion d’écrire
Il a commencé à écrire
sérieusement au collège, dans le cadre du cours d’écriture créative
de l’Université de l’Arizona. alors qu’il était étudiant en
Histoire. Mais il n’en était pas à ses premières pages.
La
passion de jouer
Il a passé ses
nuits de lycéen et d’étudiant à écrire des aventures épiques pour
ses condisciples, pour faire s’affronter le lendemain les joueurs et
leurs armées, retranscrivant et faisant la synthèse la nuit suivante des
ordres et manœuvres de chacun pour mettre à jour l’état de son monde
inventé. En 1983, il n’avait que dix neuf ans, cela a donné un
« jeu par correspondance », Lords
of the Earth, jeu de guerre resté célèbre et encore joué
aujourd’hui par des centaines de passionnés de par le monde.
Auteur
de Lords of the Earth,
Core, CoreWars, Cruenti Dei, Starlords, Black Empire, Zweitekrieg and
Micea.
L’expérience
et le métier
L’écriture de
milliers de pages de jeux (quelques six mille d’après ses estimations)
lui a donné une expérience incomparable des intrigues mêlant
personnages réels et inventés, faits historiques et magiques, et
couvrant des territoires sans limites.
Le
talent de réunir
Son entrée dans le
milieu professionnel de la Fantasy et de la SF est une curieuse suite de
circonstances incongrues ou bien l’effet d’un talent certain pour se
trouver là où il faut lorsqu’il le faut.
C’était lors
d’une convention mondiale de SF se déroulant à Tucson. Dans le Hall de
la convention, une jeune femme de New York cherchait quelqu’un pour
l’accompagner au piano lors du spectacle du soir. La mère d’Harlan,
présente par hasard, se proposa. La jeune new-yorkaise était Ellen
Kushner, auteur et éditeur connue. De fil en aiguille cela se termina en
exploration guidée par les parents d’Harlan du désert de Sonora, avec
Ellen Kushner et quelques autres stars de l’édition de SF.
Et depuis, Beth
Meacham (éditeur pour Tor Books), Tappan King (alors rédacteur en chef
de Twilight Zone Magazine), Terri Windling (coéditeur de l’anthologie
Best seller annuelle The Best of Fantasy & Horror chez St Martin’s),
Dennis McKiernan (auteur de plusieurs cycles dans la lignée de Tolkien et
des légendes celtes) et plusieurs autres notables de la Fantasy ont
rejoint Tucson et son absence d’hiver.
Un groupe d’écrivain
s’est formé, et Thomas Harlan a tout naturellement été invité à en
faire partie, bénéficiant ainsi de critiques et de conseils éclairés
pour ses premiers essais.
Voilà comment
Thomas Harlan est à l’origine de l’école de Tucson.
Homme
d’influences
Ses références
avouées dans le domaine de la Fantasy sont celles de Tolkien
(pour le vision du monde naturel et le sens du récit), David
Drake (pour les batailles et les scènes d’action), Glen Cook (pour le sens de l’intrigue et des détails), Terri
Windling (pour l’évocation du mystère des places cachées), James
Schmitz l’auteur de Witches of
Karres (pour la joie de raconter une histoire), Jack
Vance (pour l’invention des noms), et Frank
Herbert (pour Dune – l’une des plus grandes Grandes Histoires…).
Travailleur
Il travaille par
ailleurs à temps plein dans l’informatique.
Le jour où Beth
Meacham l’a appelé pour lui annoncer qu’elle voulait publier L’Ombre
d’Ararat et lui signer un contrat pour la série, il a aussi reçu
un coup de téléphone en provenance d’une startup de la Silicon Valley
qui souhaitait l’embaucher pour le double de son salaire du moment.
Toujours ce talent pour les bons moments et les bons endroits.
Amateur
de musique d’aujourd’hui
Il écrit en écoutant
de la musique électronique et techno (Apokalypsis Explicata, Dark Techno
One/Nine-Nine), des chants celtiques (Loreena McKennit ou Clannad), ou
encore des groupes plus ésotériques comme Dead Can Dance. Mais ses goûts
musicaux s’étendent aussi à Glen Cook.
Crapahuteur
dans les pays lointains
Il aime aller découvrir
lui-même les lieux ou vont vivre et combattre ses personnages, des allées
de Rome aux déserts de l’orient.
Il a beaucoup voyagé
en Europe et autour de la Méditerranée. Il fait du stop avec son sac à
dos et aime les endroits plutôt déserts. Il espère que ses textes
traduisent ce qu’il ressent pour les grands espaces sauvages.
Avant de se mettre
au troisième volume américain du Serment
de l’Empire, il a été passer un mois en Turquie, Israël et
Jordanie, arpentant les lieux qu’il décrit dans son livre. Car il préfère
voir les choses de ses propres yeux plutôt que les inventer, et il adore
escalader les ruines des cités mortes.
Le
résultat
Tout cela lui a
permis de produire un premier roman feu d’artifice, plein d’action et
de personnages forts, où se confondent Histoire antique, magie et
science. Le début d’un cycle brillant et passionnant.
Beth Meacham, éditeur
chez Tor books et immigrante à Tucson, lui a enlevé des mains L’Ombre
d’Ararat pour s’empresser de le publier en Hardcover, avec à la
clef un contrat pour trois autres volumes pour terminer le cycle. Une décision
rare pour un premier roman d’un auteur inconnu. Mais le succès critique
et public a été au rendez-vous.
Ses
projets
Terminer le cycle du
Serment de l’Empire dont L’Ombre
d’Ararat est le premier volume.
Se mettre vraiment
à Typhon Wakes un roman mêlant
Hard SF, archéologie et suspense (cela veut-il dire aller sur les traces
de Dan Simmons et de ses best-sellers ?).
Commencer Molehole,
une histoire de SF à la fin des années quarante.
La
critique
L’Ombre
d’Ararat
vous livre un spectacle sur grand écran. Une Histoire parallèle à celle
de notre monde, avec des belles filles, des batailles, une magie crédible
et très scientifique, sans oublier des intrigues politiques et des
chevauchées dans des paysages superbes. C’est Spartacus rencontre
Merlin, et Frankenstein. amazon.com
(Nona Vero)
L’Ombre
d’Ararat
n’est pas seulement un premier roman ambitieux, mais une Hitoire parallèle
de première classe, quels que soient les standards. Thomas Harlan
construit son Empire romain brique par brique, à partir de matériaux
authentiques et le peuple de personnages très convaincants, dont quelques
uns font partie de notre propre Histoire. En même temps son roman est très
peu conventionnel sous son aspect fantasy, en particulier dans son
traitement de la magie. Amazing
Stories – Juillet 1999
Depuis
combien de temps un autre auteur avait-il réussi à donner à une
Histoire parallèle l’éclat de la vraie, et à la magie l’impact viscéral
et intellectuel de la science la plus passionnante, et cela dans un
premier roman ?…
…Le
talent descriptif de Thomas Harlan donne à ses scènes et à ses
personnages un impact tel qu’il semble parfois au lecteur qu’il y a
vraiment trop de superbes couchers de soleil et de femmes fascinantes.
Mais il réussit toujours à ramener à l’essentiel, les horreurs et les
ironies de la guerre, et ce mélange dérangeant de science et de magie.
Locus
– Faren Miller – Juin 1999
Le
premier roman de Thomas Harlan recèle un style puissant et évocateur,
mais aussi une distribution pleine de personnages forts, une richesse de détails
incroyable, et une fin qui laisse la porte ouverte à une suite. Hautement
recommandé pour les lecteurs de fantasy. Library
Journal – Avril 1999
Les
réactions des autres auteurs et du milieu de l’édition
La
meilleure nouvelle, c’est qu’il s’agit du premier roman de Thomas Harlan. Clairement le début d’une longue et magnifique
carrière. Orson Scott Card
L’Ombre
d’Ararat
est une superbe fantaisie historique éditée par la légendaire Beth
Meacham pour Tor Books. Terri
Windling – Juin 1999
Thomas
Harlan
est un auteur à surveiller, qui a un grand avenir devant lui. J’attends
avec la plus grande impatience le volume suivant. Allez Tom, ecris plus
vite. Dennis
L. McKiernan
Vivant,
intelligent et complexe – guerre et trahison dans un Empire romain où
la magie fonctionne. David Drake
Après
la lecture des épreuves de l’Ombre
d’Ararat, je suis impatient de le recevoir sur mes rayons pour le
proposer à mes habituels clients de Fantasy, toujours à la recherche
d’un bon livre. Andrew Hobbs -
Waldenbooks
L’Ombre
d’Ararat
a été classé parmi les 20 meilleurs livres de Science Fiction et de
Fantasy de 1999 par Barnes &
Noble, la première chaîne de distribution de livres aux Etats Unis
et l’une des plus grandes librairies sur Internet.
LA SUITE
Retrouvez
les Empires d’Occident et d’Orient, parcourez les voies de la Grande
Perse dans la suite de l’Ombre
d’Ararat :
Les
Clés du pouvoir
de
Thomas Harlan
Maxian
découvrira t’il la faiblesse de la malédiction qui oppresse Rome ?
Thyatis
trouvera t’elle assez de ressources en elle même pour assurer le succès
de sa mission et investir Taurus ?
Dwyrin
sera t’il consumé par le feu qui l’habite ?
Qu’adviendra
t’il d’Ahmet le magicien et
de Zénobia la Reine de soie,
face aux armées noires de la Grande Perse ?
Tout
cela et bien plus, Jules César
et Alexandre le Grand revenus des morts, l’affrontement de toutes les
magies, l’Histoire antique revisitée, dans le Tome II du Serment de l’Empire,
A
paraître en Juin 2000
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